Identification : Pipit spioncelle maritime : dessus brun-gris verdâtre; dessous jaunâtre avec des taches sombres sur la poitrine et les flancs, s’estompant dans le reste du plumage; rectrices externes en partie grises.

Pipit spioncelle montagnard : trés semblable, mais brun-gris et blanchâtre, rectrices externes en partie blanches. En été, dessous rose blueâtre presque sans taches; pattes brun sombre; sexes identiques.

Nidification : nid à terre dans une cavité abritée ou dans une crevasse de rocher; coupe assez grossière d’herbe sèche et de mousse; garniture intérieure soignée de fines lanières végétales et de crins. Ponte de 4 ou 5 œufs blanchâtre tachés de gris et de brun, incubés pendant 14 jours environ par la femelle. Les jeunes sont nourris par les deux parents et quittent le nid après 16 jours; généralement 2 pontes annuelles.

Régime : insectes, petits crustacés et mollusques; quelques graines, débris végétaux; petits poissons.

 

Pipit spioncelle

Anthus spinoletta 16 cm

 

Pour distinguer le Pipit spioncelle des trois autres Pipits nicheurs de nos pays, li faudra noter la grande taille, le plumage plus grisâtre, et les pattes brun sombre presque noir. En toutes saisons, cet oiseau fait entendre un cri typique dur, fitt, qu’il émet, parfois, en série lente. En revanche, son chant émis en vol est très semblable à celui du Pipit farlouse.

Deux races de cette espèce se sont isolées géographiquement, l’une montagnarde, l’autre maritime. Dans les montagnes, le Pipit spioncelle se nourrit essentiellement d’insectes, qu’il recherche sur les pelouses rases. La transhumance hivernale le conduit en plaine, aux bords des eaux douces, où les petits mollusques fournissent un complément appréciable à son alimentation.

Au bord de la mer, le Pipit spioncelle a modifié son régime. Cheminant sur les plages de vase ou dans les rochers, il capture surtout les petits crustacés et les insectes qu’il trouve parmi les algues en décomposition, et ne dédaigne pas non plus les petits poissons.