Identification : Plus petite que la Grive musicienne, dont elle se distingue par le sourcil clair très marqué, les flancs et le dessous des ailes roux, sexes identiques.

Nidification : Coupe d’herbe sèche édifiée sur des fondations de branchettes et de boue par la femelle seule, et construite dans un arbre, un buisson ou à même le sol, nid parfois décoré de mousse ou de lichen, ponte de mi-mai à juin, de 4 à 6 œufs bleu-vert finement tachés de brun-roux, incubation de  13 jours, sans doute par le couple qui nourrit les poussins au nid 14 jours environ.

Régime : Lombrics, escargots, chenilles, coléoptères et larves d’insecte, prunelles, fruits d’aubépine, raisins…

 

La grive mauvis

Turdus iliacus 21 cm

 

 

La Grive mauvis, la plus petite de nos grives, est une visiteuse d’hiver qui vient du nord de l’Europe ; Au cours des nuits d’octobre, on entend souvent le cri aïgu de leurs troupes migratrices qui se succèdent pendant des heures, assez haut dans le ciel. Ces mouvements s’interrompent généralement pendant la journée, et on voit alors les bandes de Mauvis mêlées aux autres espèces de Grives pâturant dans les prairies, sur les pelouses ou dans les parcs. Au début de l’automne, elles pillent les buissons couverts de baies ou, si elles le peuvent, les vignobles. Mais leur nourriture est essentiellement animale, et c’est pourquoi les grives mauvis sont si sensibles aux vagues de froid et au gel, qui durcit le sol et les empêche d’atteindre leurs proies.

A la fin de l’hiver, par les belles journées ensoleillées, les grives mauvis se perchent toutes ensemble et gazouillent en chœur. Ce n’est pas là le véritable chant de l’espèce, qu’on entend seulement dans la forêt scandinave, lorsque le printemps est avancé et qu’elles se cantonnent pour nicher. A l’époque de la reproduction, les oiseaux cessent d’être grégaires, et le chant à une signification territoriale.