Identification : bleu-vert brillant dessus, roux-orangé dessous; taches blanches au menton et sur les côtés du cou,  sexes identiques.

Nidification : les deux parents creusent dans la berge d’une rivière un tunnel de 50 cm à 1 m de long, élargi au fond l’ouverture est marquée par la trace des pattes, puis par les déjections des jeunes. Les 6 ou 7 œufs, blanc luisant et ronds, sont déposés en avril-mai sur un mince tapis d’arêtes de poisson. L’incubation dure de 19 à 21 jours, et l’élevage des jeunes (23 à 27 jours) est assuré par les deux parents. Une deuxième ponte a lieu en juin-juillet.

Régime : alevins, vairons, goujons, épinoches et têtards; également insectes et larves aquatiques.

 

Martin pêcheur

Alcedo atthis 16 cm

 

Cette flèche bleu turquoise qui jaillit avec un cri strident et disparaît au coude de la rivière, c’est le Martin-pêcheur. Son bec en poignard, aux proportions redoutables, allonge sa silhouette trapue. Avec un peu de patience, on le verra plonger vigoureusement sous l’eau le bec pointé vers un petit poisson. Puis le Martin-pêcheur rejoindra vivement son perchoir, branche de saule ou tige de roseau. On pourra alors découvrir la retraite de sa nichée, à laquelle il s’empresse d’apporter le produit de sa pêche, s’il ne l’a pas déjà avalé d’une bouchée.

Le nid est creusé dans la rive meuble des ruisseaux. Dans l’obscurité, les becs des jeunes se tendent grands ouverts en direction du parent qui rentre; le poisson est alors tenu par la queue pour être introduit. la tête la première, dans le gosier des oisillons. Ceux-ci se disperseront, chassés par les adultes, quelques jours après leur sortie du nid.

Le Martin-pêcheur aime à pêcher dans les eaux claires, et se rencontre de préférence au bord des rivières calmes. Mais le froid l’éprouve, et le gel des eaux douces, lors des hivers rigoureux, lui est fatal.