Identification : parties supérieures vert olive, parties inférieures jaune vif.. tête gris bleuâtre avec joues plus sombres et sourcil blanc (sous-espèce type), queue assez longue, brun foncé, à rectrices externes blanches .. femelle à teintes moins vives.

Nidification : nid à terre dans un creu , caché dans la végétation, fait d’herbe sèche, de racines, et tapissé de crins et de laine. Ponte de 5 ou 6 œufs gris pâle tachetés de jaune chamois, couvés pendant 13 jours environ. Les jeuues, nourris par les deux parents s’envolent à 17 jours. On observe parfois une seconde nichée.

Régime : petits insectes, araignées, vers et mollusques.

 

Bergeronnette printanière

Motacilla flava 16 cm

 

Il existe un grand nombre de sous-espèces de la Bergeronnette printanière qui ne peuvent être distinguées que par l’observation attentive de la tête des mâles en plumage nuptial.

Ces oiseaux nichent dans deux types d’habitats très distincts : d’une part, dans les vallées des rivières, les prés humides, les champs d’épandage, sur les bords des étangs et des marais ; d’autre part, dans les landes sèches, les étendues de bruyère, les dunes et les terres cultivées.

L’espèce est sociable et se nourrit souvent en grandes troupes au milieu du bétail aux champs, se précipitant sur les insectes dérangés par les sabots des animaux.

Cette cohésion se retrouve à l’époque des migrations. Il est courant d’entendre dire que les Bergeronnettes printanières voyagent le jour, mais il faut avoir monté la garde pendant les nuits d’automne, au pied de la lanterne d’un phare, pour savoir qu’il n’en est pas toujours ainsi. Dans les pinceaux lumineux apparaissent tout à coup, surgissant des ténèbres, des essaims de ces oiseaux qui s’appellent sans cesse. Fascinés, éblouis, ils tournent, papillonnent dans les faisceaux pendant plusieurs heures parfois, avant de poursuivre leur route vers la lointaine Afrique.