Identification : verdâtre dessus, avec une double barre alaire blanche. Chez le mâle, crête orangée; chez la femelle, jaune; chez les jeunes, verdâtre, sans bande noires.

Nidification : berceau tissé de toiles d’araignées, de mousse et de plumes, suspendu par des anses, élaboré par les deux parents. Ponte en avril-juin de 7 à 10 oeufs blancs ou jaunâtre piquetés de brun, couvés pendant 2 semaines par la femelle seule. Les jeunes sont nourris 3 semaines au nid par le couple, qui entreprend une deuxième couvée ensuite.

Régime : moucherons, araignées

 

Roitelet huppé

Regulus regulus 9 cm

Roitelet triple-bandeau

Regulus ignicapillus 8 cm

 

Pleins de vie et de hardiesse, les Roitelets sont nos plus petits oiseaux, mais ce qu’ils perdent en taille, ils le retrouvent en courage! On cite des mâles qui se sont battus à mort au moment de la formation des couples, et les femelles sont célèbres par l’audace avec laquelle elles défendent leur nid.

De nos deux espèces de Roitelets, le Roitelet huppé est le plus commun. Son cousin, le Roitelet triple-bandeau, se remarque aussitôt par le sourcil blanc souligné d’un trait noir et les côtés du cou, mordorés.

Au cours de la parade nuptiale, le Roitelet huppé mâle hérisse les plumes dorées de sa tête, et cette couronne soulignée par ses bordures noires lui a fait donner son surnom de Roitelet, ou petit roi. Son appel, un fin si-si-si, n’est pas très caractéristique, mais son chant, fréquemment émis pendant l’année, sauf au cœur de l’été et au plus dur de l’hiver, permet de le reconnaître. C’est une lente répétition, si-i, si-i, si-i, si-i, si-i, siii, terminée par une note plus longue.

Le Roitelet huppé a tiré bénéfice des plantations de résineux et même des arbres qui ornent les parcs, mais les hivers rigoureux l’affectent profondément en réduisant parfois considérablement ses populations.