Identification : dessus noir avec des reflets bleu métallique, front et gorge brun-roux, queue fourchue avec de longs filets, ceux de la femelle étant légèrement plus courts que ceux du mâle

Nidification : nid construit par les deux parents, avec des brindilles sèches cimentées par de la boue. Il est tapissé de plumes et généralement situé sur une corniche ou dans une charpente. Ponte de mai à août, habituellement de 3 à 6 oeufs blancs fortement tachetés de brun-rouge. La femelle ccouve pendant 2 semaines environ, et les deux parents nourrissent ensuite les jeunes, qui s’attardent souvent jusqu’à 3 semaines au nid. 2 à 3 nichées succesives

Régime : insectes ailés, parfois libellules et papillons.

 

Hirondelle de cheminée

Hirundo rustica 19 cm

 

Les premières Hirondelles de cheminée arrivent fin mars, mais le gros de la troupe ne sera là qu’en avril, le passage des migrateurs qui vont jusqu’en Laponie se poursuivant même en mai. Ces oiseaux sont trés sensibles au froid et surtout à la faim; le mauvais temps, en les privant de nourriture, les condamne à mourrir trés vite d’épuisement.

La présence de l’Hirondelle de cheminée dépend étroitement de celle de l’homme, et, dans nos pays, elle ne niche jamais bien loin des habitations. C’est surtout dans les fermes, au voisinage des animaux, qu’elle aime à construire son nid. Elle trouve là une foule d’insectes qui composent l’essentiel de son régime. Malheureusement, ces oiseaux sont particulèrement vulnérables aux insecticides et autres produits chimiques qui sont utilisés dans les exploitations modernes pour assainir les étables.

Aprés la nidification, les jeunes quittent leurs parents, et, le soir venu, se réunissent par dizaines de milliers dans les roseaux pour y passer la nuit. Puis les hirondelles partent vers les pays chauds au début de l’automne, et nous connaissons bien les réunions bruyantes qui se tiennent alors sur les toits et les fils télégraphiques.