Entre la presqu’île de Scandola, dont les roches volcaniques conservent le témoignage d’une gigantesque éruption, et le Cap Senino, s’ouvre le paisible Golfe de Girolata. Paul Morand conseillait d’aborder la côte par la mer

pour découvrir ce site « où le bleu du ciel et le rouge vineux d’une muraille déchiquetée, creusée par la mer, se marient si bien ensemble« .

girolata, le fortin

Le golfe de Girolata est né de l’explosion d’un gigantesque volcan à la fin de l’ère primaire. Il est la réplique miniature du Golfe de Porto, situé juste à côté au Sud. Bordé d’immenses falaises rouges, comme celles de la Punta Rossa qui le dominent de plus de 300 mètres, et cerné par le maquis, il constitue une richesse minérale et végétale strictement protégée, pour le plus grand plaisir des promeneurs et des plaisanciers.

Le mouillage de girolata, le port ne peut être ralié que par voie maritime

Le petit port de pêche de Girolata ne peut être ralié que par voie maritime, car encore aujourd’hui, aucune route ne dessert le village. En arrivant on apperçoit la tour carré qui veille sur lui, du haut de son piton rocheux. Prés du hameau de Girolata, se trouve la plage de Focaghia, où le sable blanc et le bleu-vert éclatant de l’eau, vous invitent à la baignade. Vous nagerez au milieu des herbiers de posidonies, d’une faune et d’une flore aquatique incomparable. Vous êtes toujours dans la réserve naturelle de Scandola.

Girolata, un havre préservé…

Le golfe de Girolata est le point de départ d’un voyage extraordinaire. La vieille tour ruinée, veille sur le minuscule hameau qui domine le site. Aucune route n’y mène, le seul accès possible à ce havre de paix se pratique par le mer. Le golfe de Girolata, fait parti de la réserve naturelle de scandola, qui s’étand sur plus de 900 hectares et sur plus 1000 hectares en mer.

Vue le golfe de girolata et scandola

Toutes les espèces protégées, flore et faune terrestre et marine, sont sous haute protection dans un site au milieu écologique hétéroclite, composé de roches volcaniques, de granite et de basalte.

L’aigle pêcheur (Balbuzard) typique de la corse, qui avait pratiquement disparu depuis bien des années, est revenu nicher sur les falaises grâce à une tranquilité retrouvée, au milieu des hirondelles de mer et des effraies.