Identification : en été, face et ventre noirs, dos constellé de noir et or, dessous de l’aile blanc. En hiver, le noir de la face et du dessous disparaît et fait place à du blanc jaunâtre, sexes identiques.

Nidification : le couple creuse quelques excavations dans le sol. La femelle en choisit une, la tapisse de brindilles, de lichens et d’herbe sèche. Ponte de fin avril à juin, de 4 oeufs allant du crème au beige, tachetés et maculés de brun foncé, couvés par les deux parents pendant 1 mois. Le couple élève les jeunes, qui ont quitté le nid à 1 ou 2 jours, et qui voleront après 1 mois.

Régime : larves, escargots, vers, petits coquillages, araignées, graines, baies, algues…

 

Pluvier doré

Pluvialis apricaria 27 cm

 

Parmi les Vanneaux huppés qui se sont posés sur les labours, les Pluviers dorés, dissimulés par leur plumage d’automne, passent inaperçus. Mais, à l’envol, le groupe des Pluviers se sépare tout de suite de celui des ces lointains cousins, beaucoup plus lents, et tournoie à vive allure, au dessus de la plaine.

Lorsqu’ils passent, au printemps, en groupes ou isolés, les Pluviers dorés, au riche vêtement, méritent vraiment leur nom. Mais il est toujours difficile de les observer de près, à moins de rencontrer des oiseaux épuisés par un long trajet.

Leur voix évoque la poésie des grandes étendues désolées, tourbières nordiques ou collines à l’herbe rase, où ces oiseaux se reproduisent. Ces appels liquides et mélancoliques sont souvent associés au chant; arrivés sur leur territoire de reproduction, les Pluviers s’assemblent pour des parades collectives. Les mâles se querellent, courant l’un vers l’autre les ailes dressées et faisant des sauts en l’air. Plus tard, lorsque les oeufs sont en cours d’incubation, le parent inoccupé surveille les environs, n’hésitant pas à simuler une blessure, le cas échéant, pour détourner tout danger des oeufs.