Identification : brun strié de sombre. Au vol, on distingue les rectrices externes blanches, courte huppe, rebord postérieur de l’aile frangé de blanc, chant caractéristique en vol ascensionnel, pouvant durer sans interruption jusqu’à cinq minutes. Sexes identiques

Nidification : la femelle construit un nid d’herbe sèche garni de quelques crins, bien dissimulé aux regards par son mimétisme, ponte entre avril et août, de 3 ou 4 oeufs blancs fortement tachés de brun. L’incubation, par la femelle seule, dure de 11 à 14 jours. Les jeunes, nourris par les deux parents, quittent le nid après une dizaine de jours et volent à l’âge de 15 jours. On peut observer 2 ou 3 nichées.

Régime : blé, certaines plantes (renouées et crucifères), jeunes feuilles. Au printemps, coléoptères et leurs larves, criquets, sauterelles, araignées et petits mollusques.

 

Alouette des champs

Alauda arvensis 17 cm

 

Les Français l’appellent l’Alouette des champs, les Anglais, l’Alouette du ciel. Cet oiseau couleur de terre peuple les plateaux en friche, les grandes plaines et les landes. L’Alouette répugne à se percher et ne quitte guère le sol que pour devenir l’Alouette du ciel, qui chante inlassablement en montant très haut dans les airs. Sans interrompre sa mélodie, elle s’élève à perte de vue, vole sur place, et redescend enfin jusqu’au sol. Là, il est difficile de la distinguer de son environnement, tant son mimétisme est parfait. Le rôle de ce chant est, pour le mâle, à la fois d’attirer une femelle et de faire respecter les limites de son territoire. On l’entend surtout de fin janvier à juillet.

A la fin de l’été, on ne voit presque plus les Alouettes, qui se dissimulent dans les herbes pour muer en toute tranquilité. En automne, elles perdent leur agréssivité territoriale et se réunissent en petites bandes pour se nourrir et émigrer. Pendant l’hiver, le nombre de ces oiseaux est considérablement renforcé par le flot des migrateurs nordiques, qui viennent se rassembler dans les emblavures.