Identification : brun sombre (paraît noir au vol), ventre, flancs et croupion blancs
(le Chevalier sylvain a le dessous des ailes clair et un cri différent : kuif-kuif-kuif;) extrémité de la queue barrée de blanc et noir; taches sombres sur la poitrine; sexes identiques.

Nidification : ulilisent souvent des nids abandonnés; nichent généralement dans de vieux arbres situés près d’un point d’eau, de mi-avril à juill, plus tard dans les pays nordiques. Ponte de 4 oeufs beiges tachés de gris et de brun foncé, couvés principalement par la femelle pendant 3 semaines. Les jeunes, élevés surtout par le mâle, passent peu de temps au nid.

Régime : insectes, vers, mollusques, matières végétales.

 

Chevalier culblanc

Tringa ochropus 22 cm

 

L’envol brusque du Chevalier culblanc, jailli des herbes du marais, est tout de suite signalé par un perçant, kluit-Ilit-uit. Quelques minutes plus tard, ce petit Chevalier revient se poser au bord de la flaque boueuse dans laquelle il pataugeait.

Comme les Bécassines, le Chevalier culblanc est un oiseau d’eau douce qui apprécie beaucoup les rives des étangs fangeux et les marais envahis de végétation. Il évite les endroits découverts et aussi les sols trop fermes qu’il ne peut fouiller de son bec, comme le fait le Chevalier guignette. On ne le voit pas non plus sur les rivages maritimes, et si, au cours de leur migration, quelques individus atteignent le littoral, c’est pour y rechercher avec obstination un petit ruisseau ou un abreuvoir.

Ces solitaires ont de curieuses parades nuptiales. Ils sautent parfois l’un par-dessus l’autre, comme au jeu de saute-mouton. Mais, ces manifestations sont exceptionnelles dans nos pays, où cette espèce n’aurait niché qu’une fois. Les oiseaux qui sont observés à la fin du printemps et au début de l’été sont simplement des estivants non nicheurs, cas fréquent chez les oiseaux de la famille des Limicoles.